TARBES
Par une belle journée de Février
1894
il rend visite à son frère artilleur dans
l'infanterie à Tarbes. Sa promenade à
travers les rues le conduit sur le pont
de l'Adour, le ciel est d'un bleu azur
la rivière limpide laisse voir ses galets
le rideau des peupliers dénudés
en premier plan, le contrefort des
collines bleutées, la chaîne des Pyrénées
s'offre à lui dans le spectacle grandiose
des sommets enneigés, brillant au
soleil d'hiver.
Mon grand-père est médusé devant
tant de beauté, " le coup de foudre "
et rien ne pourra le détourner de cette
emprise. Sa vie est orientée désormais vers
la montagne, il n'aura de cesse d'en
explorer toutes les facettes.
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